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La teinture végétale, une technique du XVIIème siècle
La teinture végétale consiste en l’absorption d’un colorant par un support. Ce colorant imprègne la matière au lieu de la recouvrir comme le ferait un pigment (teinture chimique). Cette technique existe depuis l’Egypte jusqu’au XVIIème siècle. Brigitte Duros, à la tête de l’atelier de broderie éponyme, à Paris, a réalisé 15 ans de recherche afin de retrouver cette technique de teinture par fermentation naturelle (utilisation de plantes).
Les bienfaits de la teinture végétale
Les tapis anciens ont été teintés selon cette méthode ancestrale. Afin de garder une unité de ton lors d’une opération de restauration, il est préférable d’utiliser une coloration de la laine par teinture végétale.
A titre de comparaison la teinture chimique donne de la couleur aux fils en une heure. La teinture végétale, nécessite un an de bain pour donner tout son éclat. Ainsi les couleurs vieillissent de la même manière que les ouvrages, qui par pigmentation perdent de leur vivacité en dix ans. La résistance au temps s’explique donc par la durée qu’elles mettent pour absorber la couleur.
Qui plus est, il n’y a que des couleurs uniques, la teinture végétale ne mélangeant pas les plantes. Propres à chacune, ces-dernières offrent de multiples dégradés, permettant ainsi l’obtention de dizaines de nuances.